Nous trouvons quasiment les mêmes produits qu’en France, si ce n’est avec la touche locale. En revanche, la seule eau de source ou minérale que nous trouvons est pétillante. Nous comprendrons au courant de notre séjour qu’il n’est effectivement pas utile de s’approvisionner en eau plate puisque l’eau du robinet est vraiment excellente à boire ! En revanche, nous ne trouvons aucune bouteille de gaz pour notre réchaud d’appoint ! Nous essayerons d’en trouver plus tard dans une station service (en vain !). Nous remplissons notre caddy de pain, yaourts, fruits et légumes qui viendront s’ajouter aux quelques soupes, pâtes et autre pâté végétal que nous avons apportés de France dans nos bagages. Nous avons en effet prévu de passer quelques jours en camping en toute autonomie. Les locaux nous sourient gentiment et aiguillent même nos choix de produits en nous donnant quelques explications sur les ingrédients ! Quant à eux, ils ont les chariots qui débordent d’œufs ou de lapins de Pâques en chocolat ! En passant à la caisse, nous estimons le montant à payer à peu près équivalent à la somme que nous aurions eue à payer en France.
Beaucoup d’agences organisent des tours organisés. C’est la meilleure solution si vous n’avez pas de voiture et si vous préférez être encadrés par des professionnels. Pour ma part, j’ai privilégié l’option de partir à la « chasse aux aurores boréales » en individuel. C’est peut-être plus difficile pour en voir, mais plus aventurier et nettement plus fun. La possibilité de voir des aurores boréales dépend de trois facteurs principaux: l’activité solaire, la météo et la pollution lumineuse. Les aurores boréales sont des phénomènes lumineux produits par des éruption solaires. C’est donc le premier paramètre à vérifier pour voir des aurores boréales. Le plus simple, c’est de télécharger une application comme Aurora Fsct, qui donne les prévisions d’activité solaire: on la mesure avec l’indice Kp, qui va de 1 à 10. A Kp3, on peut commencer à voir de légères aurores boréales. Le mieux, c’est à partir de 5. Si c’est encore plus, l’activité solaire est très forte! Comme dans d’autres pays scandinaves, la vente d’alcool est un monopole d’État. Seule la bière légère est vendue en supermarché ; au-delà de 2,25 ° et pour le vin ou les autres alcools, vous devrez vous rendre dans un des magasins d’État Vínbúðin. Leurs horaires varient beaucoup selon les endroits, mais tous sont fermés le dimanche. Dans les plus petites villes, ils n’ouvrent souvent que l’après-midi, voire seulement 1h ou 2h en fin de journée. En tout cas, évitez d’attendre la fin de semaine pour faire vos emplettes, car les Islandais se ravitaillent alors pour leurs week-ends très copieusement arrosés. Longue file d’attente en perspective ! Les bières islandaises sont surtout des blondes légères et agréables. Dans cette catégorie, vous trouverez surtout les grandes marques locales comme la Viking ou la Gull. Mais depuis quelques années, les brasseries artisanales se multiplient avec, souvent, de vraies réussites. Dans les bars, la pinte (50 cl) est la règle ; elle coûte environ 1 200 ISK. Présentez-vous au comptoir pour commander et on viendra vous servir là où vous vous serez installé. Le vin se consomme peu car si la bière est désormais à un prix raisonnable, le prix du vin et des alcools forts reste exorbitant. Ne manquez pas de goûter à la spécialité locale : le brennivín, un alcool de pomme de terre ou de grain parfumé au carvi (de la même famille que l’anis), au cumin et à l’angélique, qui se boit glacé. Il titre 37,5 ° d’alcool. Dans le même registre, la Reyka, une vodka islandaise, pas trop forte, qui réveille juste ce qu’il faut, fabriquée avec de l’eau et filtrée par un champ de lave. On la trouve en duty free à l’aéroport.
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