Les paysages sont magnifiques. Nous faisons plusieurs stops, avant d’arriver au pied du glacier Sólheimajökull. Il nous reste à marcher 200 m avant de pouvoir fouler la glace de nos pieds (attention, la marche sur un glacier ou autour d’un glacier comporte des risques importants : crevasses, sables mouvants, etc. Il faut donc être extrêmement vigilant.. Nous reprenons la route N1 en direction de Vík sur environ 9 km (17 km avant Vík ; voir ) et prenons la route 218 pour rejoindre Kap Dyrhólaey. Après 1 km de route asphaltée, celle-ci devient de la piste (praticable en voiture). Vers l’Ouest, nous découvrons une autre plage de sable noir, une belle grotte avec quelques formations d’orgues basaltiques, ainsi que le magnifique arche du cap de Dyrhólaey. D’ici, il est ensuite possible de marcher et de monter jusqu’au phare de Dyrhólaey. Nous y accédons en 4×4 en prenant la fameuse piste fermée et très raide. 6 – Des lieux similaires en Islande ? Le Blue Lagoon est-il d’origine naturelle ? L’histoire du Blue Lagoon remonte à 1976 lorsqu’il s’est formé à côté de la centrale électrique géothermale de Svartsengi. Contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, ce lagon ne s’est donc pas formé naturellement, mais sous l’effet de l’activité humaine. En fait, il s’agit d’un excès d’eau chaude en provenance de la centrale électrique. Certains vont même jusqu’à considérer le lagon comme le fruit d’une catastrophe écologique, mais la plupart des gens estime qu’il s’agit d’un accident environnemental heureux. L’eau est parfaitement propre et ne contient aucune substance chimique, mais uniquement des minéraux qui se sont par ailleurs avérés très bon pour la peau. Comment le Blue Lagoon s’est-il formé ? Pour le chauffage, les maisons islandaises sont équipées de radiateurs dans lesquels circule de l’eau bouillante directement puisée dans le sol. C’est justement dans cet objectif que la centrale de Svartsengi pompe de l’eau chaude qui arrive à la surface à 200°C / 392°F environ. Cependant, cette eau étant un mélange d’eau de mer et de minéraux dissous, elle n’est pas utilisable en l’état pour chauffer les maisons (les minéraux endommageraient les tuyauteries).
Tout d’abord, nous prenons la direction de Þorlákshöfn (route 38), avant de prendre la piste 42 en direction de Grindavík (voir panneau plan). La piste est praticable en voiture et est en cours d’asphaltage. Notre premier objectif est de rejoindre le site de Krísuvík (voir ). Krísuvík – Seltún est un site d’activité géothermique qui vaut le coup d’œil, surtout si vous n’avez pas eu l’occasion d’en voir d’autres en Islande. Le site est un mélange de fumerolles, d’eau et de boue en ébullition sans oublier les fortes odeurs de soufre (comparable à des œufs pourris !). Les couleurs intenses fond la beauté de ce site. Malheureusement, le soleil nous fait défaut ! En rebroussant chemin sur quelques kilomètres, nous prenons la piste 427 pour rejoindre le port de pêche de Grindavík et nous rapprocher du fameux Blue Lagoon (voir ). Nous trouvons très rapidement la « Guesthouse Borg » dans laquelle nous nous installons pour deux nuits. De plus, c’est avec cet embarcation que vous vous approcherez au plus près des blocs de glace, découvrant leur multiples reflets, du bleu translucide aux rayures noires des traces de lave. Chaque iceberg a son histoire et le guide se fera un plaisir du vous expliquer les stades d’évolution des différents blocs avant leur dissolution définitive. Les plus chanceux d’entre vous apercevront des phoques en train de nager ou de prendre un bain de soleil sur la glace. La sortie en Zodiac a également pour avantage de vous éloigner de la foule des rives et de pénétrer en profondeur dans ce labyrinthe de glace et d’eau. 1. La visite de la lagune de Jokulsarlon peut se faire la même journée que le parc Skaftafell (situé à une cinquantaine de kilomètres) où il est possible de faire de petites randonnées d’une à trois heures. 2. A noté que quelques kilomètres avant la lagune de Jokulsarlon, en venant de l’ouest, se trouve la lagune de Fjallsarlon. Une réplique de Jokulsarlon en plus petit, moins fréquentée et agrémentée d’un café restaurant tout neuf, où il fait bon déguster une soupe chaude. 3. Pour vous loger en camping, plusieurs possibilités s’offrent à vous : le camping de Skaftafell et celui de Svinafell (situé à quelques kilomètres du parc de Skaftafell). J’ai choisi ce dernier car plus intime et doté de meilleurs équipements.
Il est cerné de falaises sur 3 côtés et par une splendide plage de sable noir de l’autre. À proximité se trouvent les sites de Reynisdrangar (des « trolls pétrifiés » dans la mer), Reynisfjara (une falaise d’orgues basaltiques), Dyrhólaey ou l’Étretat Islandais et bien sûr la petite église de Vik perchée sur sa colline. Approximativement au sud de Seljalandsfoss, mais en pleine mer, se trouvent les îles Vestmann. C’est un site apprécié pour ses macareux, mais aussi pour la beauté des îles, érodées par la mer au point que certaines ne sont plus que des pitons rocheux. Heimaey est la principale de ces îles et la seule vraiment habitée (certaines autres ne possèdent qu’une maison). Seljalandsfoss vue de côté. Þórsmörk vue d’en haut. De l’autre côté des montagnes, on trouve la vallée préférée des Islandais : Þórsmörk. Ce site est situé entre 3 glaciers, mais possède pourtant une des végétations les plus « luxuriantes » d’Islande avec une petite forêt de bouleaux nains. Nous sommes impatients de voir le geyser Strokkur qui d’après mes renseignements, se manifeste en moyenne toutes les 5 à 15 mn ! Puis tout à coup, nous voyons se former une cloche d’eau d’un magnifique bleu turquoise et d’une limpidité extraordinaire qui grandit, grandit jusqu’à se transformer en un puissant jet d’eau bouillante qui jaillit des entrailles de ce trou béant ! Nous sommes à la fois surpris, ébahis et enchantés de ce magnifique spectacle ! Parfois, le jet peut atteindre jusqu’à 35 m de haut ! C’est vraiment impressionnant et on prend d’autant mieux conscience de la puissance de la nature ! D’ailleurs après quelques observations de jets, nous arrivons quasiment à prévoir la prochaine explosion d’eau ! Heureusement, le vent souffle quasiment toujours dans le même sens ce qui nous permet d’être (imprudemment !) très proche du jet d’eau ! Un peu plus loin, se trouve le geyser Geysir, qui a donné son nom au site, mais qui malheureusement n’est plus actif depuis 1930 ! Celui-ci projetait des jets qui pouvaient atteindre 80 m de hauteur ! Malheureusement, le ciel est complètement couvert et les couleurs sont donc estompées !
De nombreuses marches sont possibles aux alentours. On peut accéder à cette vallée à pied à partir du Landmannalaugar ou de Skógafoss en passant par le col de Fimmvörðuháls. Par la suite, la route N1 n’offre plus grand-chose à voir. Il faut entrer plus dans les terres, au niveau des grandes vallées du sud de l’Islande. La vallée de la Þjórsá est la plus sauvage. On y trouve de nombreuses cascades dignes d’intérêt. Ainsi, le fleuve lui-même chute au niveau de Dynkur, avec un style très caractéristique. Non loin de ce fleuve se trouve la deuxième plus haute chute du pays : Háifoss. La rivière se sépare en 2 bras qui tombent tous les deux dans un profond canyon aux teintes rouges. Háifoss est la plus haute des deux avec 120 m, mais sa voisine Granni est splendide aussi. On trouve également à proximité du cours du fleuve une vieille ferme reconstituée : Stöng, à proximité de laquelle on trouve encore de petites cascades, dont Hjálparfoss.
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