Chaque partie de Jokulsarlon pourrait vous occuper pour des heures (randonnée sur le glacier, ice cave, observation de la lagune, sortie en bateau sur la lagune, plage). Dans la suite de ce guide sur Jokulsarlon, je vous parle en détails de ces différentes parties de Jökulsárlón. Le glacier associé à Jökulsárlón est le glacier Vatnajökull. Plus précisément, les blocs de glace qui se détachent du glacier pour se jeter dans la lagune proviennent d’une partie du glacier appelée Breiðamerkurjökull. Vatnajökull est le plus grand glacier d’Islande et l’un des plus grands d’Europe. Il s’étend sur 8 300 kilomètres carrés soit plus ou moins la superficie de la Corse. Son épaisseur peut atteindre les 1000 mètres à certains endroits ! Sans l’avoir tenté, sachez qu’il est possible de faire une randonnée sur les langues glacières du Vatnajökull. De plus, si vous voyagez en Islande en hiver, il y a une chose à ne pas rater : découvrir une ice cave à Jokulsarlon ! Nous nous installons près de la fenêtre, choix que nous apprécions d’autant plus lorsque quelques minutes plus tard le soleil se met à taper sur nous pour nous sécher et nous réchauffer. Après avoir mangé, nous envisageons de nous mettre en route pour la seconde randonnée mais, malheureusement, il ne nous reste qu’une heure. Nous savons d’avance que nous n’aurons pas le temps d’arriver au bout et de revenir à temps. Nous repartons pour 45 min de route et par la fenêtre, le paysage change tout à coup. Jusqu’ici, nous ne pouvions voir que des grandes étendues d’herbe, ou de lave, ou bien des montagnes. Mais là, si d’un côté nous pouvons toujours apercevoir des montagnes, de l’autre, c’est la mer que l’on aperçoit. Et c’est justement là bas que nous allons. Nous longeons un moment la côte avant d’arriver à Jokulsarlon, le plus grand lac proglaciaire du pays, c’est à dire qu’il résulte de la fonte du glacier.
Hekla aurait du entrer en éruption en 2011 si l’on en croit son cycle de 11 ans… bientôt peut-être ! En attendant, il est possible de s’approcher de volcans éteints comme le cratère Kerid, dans le cercle d’Or. Et puis l’eau. Partout, sous forme de vapeur, de glace, de neige, tourbillonnante, brûlante. Les chutes de Gullfoss près de Geysir et leur vacarme assourdissant n’ont rien à envier à celles du Niagara et la cascade de Skogafoss haute de 60 mètres impressionne petits et grands ! Si vous partez en Islande en hiver vous avez de fortes chances d’y apercevoir des aurores boréales. Il s’agit d’un phénomène lié à la déformation du champ magnétique de la Terre par les tempêtes de vent solaire. Les aurores boréales s’observent une fois la nuit tombée, vers le Nord, avec un ciel bien dégagé. Quand les conditions sont moins favorables, les aurores ressemblent à des nuages laiteux qui dansent dans le ciel mais sans leur couleur caractéristique. Pour avoir la certitude d’observer une aurore, prenez une photo en pose longue, la couleur verte fluo sur l’image confirmera ou non la présence de l’aurore. Si nous vous avons donné envie de partir, vous pouvez lire l’article sur nos conseils pour préparer son voyage en Islande. Et en attendant votre départ, vous pouvez retrouver la vidéo de notre voyage sur Facebook et YouTube.
« Eux », c’est la multiplicité des êtres qui peuplent le champ symbolique que depuis une vingtaine d’années ces médiums ont considérablement élargi. 11L’identité et l’univers cosmogonique de Krístin illustre ceux de la plupart des médiums islandais contemporains. Dans leur grande majorité, ils expliquent que le contexte de regain spirituel des années 1980 fut pour eux l’occasion d’affirmer une identité contre laquelle ils luttaient depuis longtemps. Ils ont ainsi tiré parti d’une forte demande de spiritualité qui leur a permis d’accomplir un destin devenu tout à coup économiquement rentable. Seul un petit groupe de médiums à forte réputation nationale se distingue en soulignant que pour eux, en revanche, la question de leur statut d’intercesseur ne s’est jamais posée. Elle ne fit pas l’objet d’un refus, d’une interrogation ou d’un choix car ils avaient toujours été empreints de cette ubiquité qui est au cœur de leur identité. Pour ceux‑ci, le contexte des années 1980 n’a fait qu’accroître la demande pour une activité professionnelle qu’ils exerçaient déjà depuis plusieurs années. Le pays regorge d’écrivains, de peintres, de réalisateurs et de musiciens accomplis. L’Islande a Björk, mais elle a aussi un orchestre symphonique national qui se produit dans le monde entier et dispose de sa propre troupe d’opéra. Haraldur Jónsson a étudié à Paris. Peintre abstrait, il est également sculpteur et vidéaste. Pour lui, son travail consiste à “rendre visible le monde invisible”, à transformer les émotions en objets que l’on peut voir et toucher. Il a exposé un peu partout, y compris à Londres, Barcelone, Berlin et Los Angeles. Pourquoi trouve-t-on tant d’artistes en Islande ? Qu’est-ce qui les motive ? “Nous faisons ça pour ne pas devenir fous”, réplique Haraldur, grand, mince et nerveux. Pour ne pas devenir fous ? “Oui, pour tenir la bête à distance.” La bête ? “La bête, c’est l’Islande, cette nature d’une terrible brutalité, son climat implacable et sans cesse changeant. C’est le monde des sombres cauchemars de Goya, beau et effrayant. Voilà la bête ombrageuse qu’est l’Islande. Nous ne pouvons pas lui échapper. Si l’Islande est le meilleur endroit où vivre, c’est parce que les gouvernements ont associé des politiques intelligentes à la matière première humaine locale, inventive et pragmatique. “Il y a cent ans, nous étions la plus pauvre des nations, mais nous savions tous lire, et nos femmes étaient solides. A partir de cela, nous avons développé des politiques fortes. A mon avis, certaines choses sont plus importantes pour la santé d’un pays que de ne pas fumer et de bien manger. Nous mettons l’accent sur l’égalité, la paix, la démocratie, la propreté de l’eau, l’éducation, l’énergie renouvelable, les droits des femmes”, déclare Dagur Eggertsson, l’ancien maire de la capitale.
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