Une odeur forte, mais son goût n’est pas désagréable. Les Islandais en sont très friands. Le poisson (morue, haddock) est séché en hiver sur de grands portiques en bois ou en métal. On l’achète dans toutes les épiceries et les supermarchés. Kaviar : non pas du caviar, mais des œufs de poisson (morue ou lieu noir) en tube (si !). À étaler sur du pain. Lundi : macareux, généralement fumé. Se rapproche du goût du magret de canard. Excellent, mais y aller avec circonspection : les macareux ont déjà presque disparu des îles Vestmann à force d’être chassés. Surtout dans les restos chers. Langvía : dans le même genre, on peut aussi goûter au guillemot, ou se faire une omelette à partir de ses œufs (presque bleus), récoltés sur les falaises en mai-juin. Hvalur : la baleine (petit rorqual plus précisément), servie en steak dans de nombreux cafés et restos un peu chic. Décor de nombreux films (dont une belle course poursuite dans un James Bond), Ces icebergs bleu-turquoises se sont détachés du glacier Vatnajokull (conséquence du réchauffement climatique) et poursuivent leur route le long du lac avant de rejoindre la mer. Le spectacle y est époustouflant, les couleurs de ces monticules aux formes surréalistes sont fabuleuses, et d’ailleurs, en gourmande que je suis, je n’avais jamais vu d’aussi belles glaces 😀 (Mmm… Un magnum Jokulsarlon ?) ! En fond sonore nous sommes accompagnés par le bruit du craquèlement de la glace… Et nos souffles (presque coupés)… C’est tout. Voilà pour notre avant-dernière journée Islandaise, elle restera gravée (dans le mar… Euh dans la glace) 😀 ! Vous savez presque tout sur notre périple, nous avons eu une grosse tempête pour notre retour à Reykjavik le lendemain, les routes ont été toutes fermées pendant de longues heures et nous n’avons pas pu aller au Blue Lagoon ! J’ai adoré ce voyage… Je me serai bien vue y rester (je me voyais déjà travailler à Reykjavik dans un tout petit resto rond de burgers trop bons). Je vous embarque avec nous ?
A l’origine du Blue Lagoon, il y a une centrale géothermique. Centrale que l’on aperçoit de très loin, dans la péninsule de Rekjanes. L’eau du blue lagoon est tout simplement liée à un rejet de la centrale. En effet, l’eau chaude qui sort des profondeurs de la terre n’est pas utilisée directement, car cette eau est salée. En revanche, elle sert à chauffer l’eau douce qui, elle, alimente deux villes en électricité. Au départ, les ingénieurs pensaient peut-être que l’eau rejetée s’écoulerait naturellement. Il n’en fut rien. A la place, un lagon gigantesque s’est formé. Les Islandais, loin d’être catastrophés par cet incident industriel, n’ont pas tardé à en découvrir les vertus médicinales. Le bain dans les eaux chaudes naturelles est une tradition en Islande. Très tôt, les habitants ont découvert que les eaux des entrailles de la terre soulageaient les douleurs, notamment celles liées à la goutte ; pathologie liée à un excès d’acide urique dans le sang. 6Son discours s’élabore sur la trame d’une narration balisée où se retrouvent un certain nombre d’ingrédients récurrents. 7A présent, tout en travaillant encore pour le SRFÍ, Krístin reçoit surtout ses clients à domicile. Elle a aménagé une petite chambre rose dont la disposition permet différentes pratiques. Si elle‑même est vêtue sobrement et sans aucun signe distinctif, le lieu témoigne en revanche d’une foisonnante construction cosmogonique, à la fois personnelle et socialement balisée, bâtie avec les éléments disparates d’un champ symbolique mondialisé. 8C’est dans le fond de la pièce que Krístin exerce sa principale activité de guérison spirituelle (heilun). Contre un mur sur lequel sont affichés trois dessins représentant ses trois aides spirituels (hjálpar), elle fait étendre ses clients sur une table de consultation tout à fait identique à celles des cabinets médicaux. Mais le buste très légèrement incliné, ceux‑ci bénéficient alors d’un étonnant point de vue sur une nuée de petits anges dorés, suspendus au plafond. Ce basculement dans un autre univers est en outre renforcé par une lumière diffuse qui fait briller leur dorure, et une musique légère puisée dans le rayon « relaxation » des disquaires.
L’Europe est reliée à l’Islande par la compagnie aérienne Icelandair. Aucun visa n’est nécessaire pour les ressortissants de l’UE. La devise en circulation est la couronne islandaise, ou krona. Le budget à prévoir est assez important : comptez au moins 70 € pour une chambre double, et aux environs de 20 € pour un repas. Tenez compte également des entrées dans les musées, qui sont chères. Il n’y a aucun problème de santé à signaler en Islande, dont les habitants détiennent le record de longévité en Europe : le système sanitaire est très efficace et les médecins nombreux. Méfiez-vous cependant d’un petit moucheron appelé « simulie » qui prolifère à la belle saison et qui est très agressif : mieux vaut vous en protéger efficacement car ses piqûres sont plus que désagréables. Pour vos déplacements à l’intérieur du pays, les bus et les ferries sont les seuls moyens de transports vraiment efficaces à votre disposition, à moins que vous ne louiez un taxi. L’hiver, il ne reste que l’avion car les routes sont paralysées par la neige ou la glace.
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