Et c’est gratuit ! S’il fallait visiter des musées, je vous conseille le Musée du Phallus, c’est à la fois drôle et enrichissant (ben, tout dépend des points de vue). Au Musée de la Saga, l’histoire du pays est « rejouée » par des personnages en silicone et en cire, grandeur nature. Comme il se trouve dans le vieux port, c’est l’occasion de prendre quelques photos du Solfar, le symbole de la ville. En longeant le bord de la mer, vous découvrirez la Harpa, une salle de concerts vitrée. Pour une halte déjeuner, rendez-vous au restaurant « Seabaron ». Dans une ambiance marine, goûtez à la fameuse soupe de homard. Sinon, allez grignoter une spécialité locale au Kolaportid Flea Market (marché de Reykjavik). Partez ensuite à la découverte de la Hallgrimskirkja, une église luthérienne qui peut se visiter. L’entrée est gratuite et montez en ascenseur pour admirer la merveilleuse vue sur la capitale. En après-midi, direction la piscine de Laugardalslaug pour vous détendre dans l’eau chaude. Deux jours seraient donc idéals. 4 n’est pas nécessaire sur cette partie du trajet et ce, même si vous allez voir l’avion de l’US Navy car désormais le chemin est fermé aux voitures. En rentrant des iles Vestmann, nous avons créché à Skogar dans la Skogar Guest House. Cette “auberge” est très chère pour ce qu’elle est et en plus, en arrivant, la nana nous a dit que c’était 20€ plus cher dû au taux de change (WTF?). Attention toutefois à ramener vos provisions, car il n’y a qu’une mini supérette sur place. Après le périple que vous allez voir dans cet article, nous avons dormi à Hofn, à la “House on the hill”. Neuf, simple et agréable. Skogar est une petite ville située tout près de la route circulaire. On s’y arrête pour dormir, pour un point étape mais aussi pour admirer (encore) une cascade vertigineuse : les skogafoss.
La lagune glacière Jokulsarlon, située dans le parc de Vatnajökull, est un des plus beaux paysages islandais. Dominé par un incroyable mariage des couleurs bleues, blanches et noires, ce lagon offre un spectacle exceptionnel grâce ses immenses morceaux de glaces et sa plage d’un fin sable noir qui retient les traces des vagues. Son surnom, « plage de diamant » lui vient du reflet du soleil qui font scintiller les blocs de glaces. C’est un lieu vraiment unique et très impressionnant. Personnellement, j’en suis repartie totalement chamboulée et les au revoir ont été très difficiles. En quittant les lieux j’ai senti comme une déception, un pincement au cœur. Je réalise que je ne reverrais pas un tel spectacle avant longtemps ! Même si le tour est rapide, prévoyez du temps pour réellement profiter du lieu et vous poser. L’accès est très facile depuis la route 1. Vous trouverez un immense parking sur lequel vous garez. Il n’y a pas de difficulté à rejoindre ce spot. Jadis les moyens de conservation de la viande étant difficiles, toutes sortes de plats aigres ont été ainsi inventés. Ils sont entrés avec le temps dans les traditions culinaires, au même titre que le Seyttrúgbrauð, pain de seigle à la vapeur, ou le Harðfiskur, poisson séché. Hangikjöt, jambon fumé d’agneau, que l’on mange chaud nappé de béchamel sucrée ou froid, accompagné de Flatbrauð, galette plate cuite sous la cendre, avec des pommes de terre à la béchamel et petits pois. Svið, tête de mouton bouillie, chaude ou froide accompagnée de pommes de terre, purée ou raves, ou Sviðasulta, pâté de tête de mouton. Saltkjöt, viande salée à faire bouillir 90 minutes sans sel, et à déguster chaude ou froide, également accompagnée de pommes de terre, raves ou soupe de pois cassés. Bjúgu, grosses saucisses à base de viande hachée fumée, chaudes ou froides, accompagnées de pommes de terre à la béchamel. Slátur, charcuterie à base de mouton, spécialité culinaire préparée en septembre-octobre, le Blóðmör, une sorte de boudin ou le Lifrarpylsa, une saucisse de foie.
Soyez toujours sur vos gardes lorsque vous vous trouvez dans des lieux publics. Des manifestations peuvent survenir. Même les manifestations qui se veulent pacifiques peuvent soudainement donner lieu à des actes de violence. Elles peuvent aussi grandement perturber la circulation et les transports publics. Consultez régulièrement les médias locaux pour vous tenir au courant des manifestations en cours. La plupart des routes des zones urbaines sont asphaltées, de même que la Route 1 (la « route périphérique »). À l’intérieur des terres, les routes sont souvent étroites, non asphaltées et dépourvues d’accotement. Dans les hautes terres, elles ne sont ouvertes qu’en été. Les déplacements par la route peuvent être dangereux, surtout en hiver. Information à jour sur l’état des routes et la météo – Icelandic Road and Coastal Administration (en anglais seulement). L’Islande ne possède pas de réseau ferroviaire. À l’exception de Reykjavik et des villes avoisinantes, les villes n’ont généralement pas de service d’autobus. Tout le territoire est desservi par des traversiers et des autocars interurbains. À la grandeur du pays, on trouve aussi des taxis dans les grandes villes et dans les endroits habités. Capitale de l’Islande, Reykjavik est situé sur la péninsule de Reykjanes au sud ouest de l’île. Plus du tiers de la population, 119.500 personnes sur les 319.500 que compte l’île, habite à Reykjavik et si on inclut les 6 communes voisines, c’est près de 201.500 personnes qui vivent dans la région de Reykjavik. La ville est très étendue et aérée mais heureusement les sites à voir sont tous rassemblés dans le coeur historique de la ville, autour du lac Tjörnin. Ce lac central qui accueille une quarantaine d’espèces d’oiseaux est un agréable lieu de promenade pour les familles et les touristes. La construction de l’hôtel de ville (City Hall) sur les bords de celui-ci souleva de vives polémiques en 1991. Ce n’est pas tant l’architecture qui posait problème mais son emplacement au bord du lac. A l’intérieur, ne manquez pas la maquette géante de l’Islande en relief. Derrière l’hôtel de ville, on trouve le parlement, la cathédrale luthérienne Domkirkja et les plus anciennes maisons de Reykjavik ainsi que l’office du tourisme. Une webcam filme en permanence la place centrale Austurvollur. Un peu plus loin se trouve la Maison du Gouvernement (Stjornarradid) occupée par les bureaux du Premier Ministre. Elle est dénuée de toute protection et de cloture, c’est dire si le pays est calme et sûr. Construite vers 1765, elle a servi de prison jusqu’en 1816 avant d’être habitée par les gouverneurs danois puis les ministres islandais.