Me revoilà pour la suite de mon récit islandais. Il s’agit maintenant de l’avant dernier, et j’ai l’impression de revivre la tristesse qui m’a envahie ce quatrième soir en réalisant que la fin du voyage était si proche. Pour vous rafraîchir un peu la mémoire, l’épisode précédent se trouve ici. Aujourd’hui, nous avons droit à un réveil plus tardif que les derniers jours. Ce soir, nous passerons de nouveau la nuit dans cet hôtel, alors pas besoin de remballer nos valises de bon matin. Nous nous préparons tranquillement avant d’aller prendre le petit déjeuner. Fanny a un peu tardé alors on est un peu justes pour vraiment prendre le temps de déjeuner. J’attrape un toast, du jambon, un gâteau qui ressemble à un granola et un autre fourré à la vanille. Le lorgne sur le gaufrier en me jurant intérieurement de prendre le temps de me faire une bonne gaufre au petit déjeuner demain matin. Nous pensions être les dernières à monter dans le car à 9h28 mais constatons qu’il manque encore un peu de monde. Au fond du car, In Islande nos places « habituelles » nous attendent. Nous partons pour quarante minutes de route vers le parc national de Skaftafell.
Il vous faudra de la chance également, car beaucoup d’oiseaux aiment se cacher et se protéger des intrus humains. C’est notamment le cas du plus connu d’entre eux, érigé au rang d’emblème national. La France a son coq, la Suisse ses vaches, la Suède ses élans, les Etats-Unis leur pyrague à tête blanche…. Et l’Islande son macareux moine. Petit oiseau timide, il fait la fierté de tout un peuple. Proche du pingouin, son poitrail et sa tête sont blancs, tandis que son dos et le haut de sa tête sont noirs. Son bec caractéristique et facilement reconnaissable est pointu, triangulaire et gros, à la fois rouge et bleu. Des pattes orange complètent ce mignon petit animal. Le nom anglais du macareux moine est puffin, le nom islandais est lundi. L’oeil vif, il repère rapidement ses proies et peut rester 20 à 60 secondes sous l’eau pour pêcher un de ses mets de prédilection : l’anchois de Norvège, un poisson argenté mesurant de 10 à 15 cm aussi appelé sprat. Notre macareux se régale également de petites anguilles de sable, appelées aussi lançons.